Aurores boréales : tout savoir sur ce phénomène spectaculaire

Une fois qu’on voit une photo d’une aurore boréale, impossible de l’oublier ! L’image d’un ruban luminescent ondulant dans le ciel ne peut que s’imprégner dans notre mémoire. Ce phénomène est  rare puisqu’il apparaît seulement à certains moments et uniquement à certains endroits bien précis. On répond ici à tes questions pour que tu sois imparable à ce sujet !

Comment se forment-elles ?

Le soleil éjecte en permanence non seulement de la lumière, mais aussi des particules chargées d’électricité. Le champ magnétique de la Terre fonctionne comme un bouclier qui dévie ces particules pour protéger l’atmosphère terrestre. Mais lors d’éruptions solaires, l’afflux de particules est beaucoup plus important et certaines particules réussissent à s’introduire au niveau de pôles. C’est lorsqu’elles entrent en collision avec la haute atmosphère, qu’elles produisent ces lumières colorées qui ondulent dans le ciel. 

Où sont-elles visibles ?

Ce phénomène a donc lieu autour des deux pôles. Au plus proche du pôle magnétique, au plus visible sera l’aurore. C’est-à-dire plus fréquemment, plus intensément et plus coloré. On appelle les lumières au pôle Nord les aurores boréales et celles au pôle Sud les aurores australes. Les meilleurs spots pour observer les aurores boréales sont en Laponie de Suède et de Finlande, au Groenland, en Islande et au Canada.

Dans l’hémisphère nord, la période d’observation a lieu entre le 21 septembre et le 21 mars. C’est durant cette période que les nuits sont les plus longues et les plus sombres. Entre 20h et 1h du matin, les aurores boréales sont alors les plus impressionnantes. Attention, en fonction de ta destination, choisis les mois les plus secs pour éviter les nuages et les tempêtes de neige qui diminuent tes chances de voir ce phénomène rare.

Quand aller voir les aurores boréales ?

Pour qu’il y ait une aurore, il faut une éruption solaire. Étant une occasion spontanée, il est très difficile de prédire quand elles auront lieu et à quelle fréquence. Ce qu’il faut surtout, c’est un ciel noir et dégagé. Oublions donc les jours d’été avec 24 heures d’ensoleillement, mais imaginons plutôt les nuits entre septembre et mars. Suivre les activités solaires sur une application comme Aurore Forecast peut être une bonne idée pour augmenter ses chances de sortir regarder le ciel tout juste au bon moment ! 

Il est aussi fortement conseillé de s’éloigner au maximum des villes ou villages pour éviter la pollution lumineuse qui rend les aurores boréales beaucoup moins visibles. Il faut également attendre la tombée de la nuit pour avoir un ciel noir dégagé à notre disposition surtout que le phénomène s’intensifie vers minuit.
La pluie, les nuages et la lune nuisent à l’observation des aurores, regarde donc bien la météo locale le jour même afin de mettre toutes tes chances de ton côté et de ne pas sortir dans le froid polaire pour rien.

De quelles couleurs sont-elles et pourquoi ?

Les aurores vertes sont les plus fréquentes. Mais elles peuvent aussi apparaître avec des teintes roses et rouges, bleues ou mauves. Les couleurs des aurores polaires dépendent de plusieurs facteurs physiques comme la composition des gaz dans l’atmosphère terrestre, l’altitude à laquelle se forment les aurores, la densité de l’atmosphère ou encore la quantité d’énergie en cause dans la collision.

À quelle distance sont-elles ?

Alors que les lumières peuvent donner l’impression de frôler les sommets montagneux, elles se trouvent tout de même à une certaine altitude. En fonction de la couleur des lumières, on peut estimer à quelle hauteur elles se trouvent. Le rose reflète l’azote à environ 100 km de hauteur et le vert l’oxygène entre 100 et 300 km. Le rouge quant à lui est encore plus haut, entre 300 et 400 km d’altitude. Pour comparaison, un avion vole à environ 10 km d’altitude et la lune se trouve à 200 000 km de la Terre. 

Des astuces pour les prendre en photo ?

Les photos peuvent rendre l’aurore encore plus belle qu’à l’œil nu, puisqu’on arrive à capturer plusieurs secondes en une photo et à ainsi représenter le mouvement des couleurs qui dansent dans le ciel. 

Pour cela, en mode manuel, choisir une vitesse d’obturation longue (entre 15 et 30 secondes) et trouver un endroit stable où poser l’appareil soit le poser sur un trépied. Plus le temps d’exposition sera long, plus la netteté des couleurs et l’impression de les voir danser sera forte. Opter également pour une ouverture large de l’appareil photo afin de faire rentrer un maximum de lumière dans le diaphragme. Enfin, régler la sensibilité de l’appareil (les ISO) à 400 ou 800 afin de capter tous les détails de cette merveille. Après quelques tests et ajustements en fonction des conditions météo et avec un peu de chance, tu rentreras de tes vacances avec l’expérience vécue ET une photo souvenir grandiose. On a un article dédié à ça sur notre blog, si tu veux plus de détails c’est là que ça se passe!

Si les papillons sont venus danser dans ton ventre à l’idée de voir des lumières danser dans le ciel, il est totalement faisable de faire d’un rêve une réalité… Jette un coup d’œil aux excursions qu’on organise en Laponie cet hiver : dans Voyages Laponie et Lapland Trail tu as des chances de voir les aurores boréales de tes propres yeux !